Lorsque vous souscrivez à une assurance habitation, une des informations clés à fournir est le nombre de pièces de votre logement. Ce détail, anodin au premier abord, a pourtant un impact significatif sur vos cotisations d’assurance et la couverture obtenue en retour. Evaluer ce chiffre est donc primordial. Mais comment déterminer précisément le nombre de pièces ? Quels sont les paramètres à prendre en compte pour arriver à un calcul juste ? Cet article vous guide pas à pas pour une assurance habitation adaptée.
Comprendre le principe des pièces
Définition d’une pièce selon les assureurs
Dans le jargon des assurance habitation, une « pièce » est un espace de vie dont la surface est supérieure à 9 mètres carrés tels qu’une chambre, un salon ou une salle à manger. Attention toutefois, les entrées, les dégagements et les couloirs ne sont pas considérés comme des «pièces» pour l’évaluation du nombre total.
Pourquoi est-ce important ?
Le nombre de pièces dans votre logement influence directement le montant de vos primes d’assurance habitation. En effet, plus votre maison a de pièces, plus elle est grande et donc coûteuse à remplacer en cas de dommages importants. En outre, le nombre de pièces sert également à déterminer la valeur des biens présents dans votre logement. Plus le logement comporte de pièces, plus il contient probablement d’objets et de meubles qui nécessitent une protection.
Comment calculer le nombre de pièces ?
Quelles sont les règles générales ?
Pour calculer le nombre de pièces dans votre logement pour une assurance habitation, commencez par compter tous les espaces d’habitation principaux. Il s’agit typiquement des chambres, du salon et de la salle à manger. Si vous avez une grande pièce qui est divisée en plusieurs espaces (par exemple, un salon-salle à manger), chaque espace est normalement considéré comme une pièce distincte si sa superficie dépasse cette taille minimale.
Cas particuliers
La façon dont certains espaces particuliers sont comptabilisés peut varier en fonction des compagnies d’assurance. Par exemple, la cuisine est souvent prise en compte dans le total des pièces si elle fait plus de 9 m² ou si elle est équipée d’un aménagement permettant de prendre les repas sur place, quel que soit son volume. Les salles de bains et les toilettes ne sont généralement pas considérées comme des « pièces » aux yeux des assureurs. Cependant, certaines compagnies d’assurance peuvent les inclure si leur taille dépasse un certain seuil. Enfin, n’oubliez pas que le grenier et le sous-sol sont également inclus s’ils ont été aménagés en espace habitable.
Les erreurs à éviter
Premièrement, veillez à ne pas sous-estimer le nombre de pièces. Omettre une ou plusieurs pièces pourrait vous exposer à une insuffisance d’indemnisation en cas de sinistre. Les assureurs appliquent une « clause de proportionnalité », qui réduit la somme versée en fonction du niveau de sous-assurance. Deuxièmement, n’oubliez pas les particularités des pièces telles que les cuisines et les greniers aménagés. Certains espaces pourraient être comptés comme des «pièces» selon leur taille ou leur utilisation. Enfin, gardez à l’esprit que chaque compagnie d’assurance a ses propres règles pour le calcul des pièces. Si vous êtes incertain sur la manière de décompter vos pièces, demandez confirmation à votre assureur.
Conséquences d’un mauvais calcul
Un mauvais calcul du nombre de pièces pour votre assurance habitation peut être pénalisant. Si vous en déclarez moins, vous serez sous-assuré. Cela signifie que, en cas de sinistre, l’indemnisation versée par l’assurance ne couvrira pas intégralement les dommages subis. Inversement, si vous surestimez le nombre de pièces, vos cotisations seront plus élevées que nécessaire. Vous payerez alors une prime surévaluée sans bénéficier d’une protection supplémentaire.